Rue Montaudouine

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Rue Montaudouine
Image illustrative de l’article Rue Montaudouine
Rue Montaudouine, vue du quai de la Fosse
Situation
Coordonnées 47° 12′ 37″ nord, 1° 33′ 53″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Quai de la Fosse
Fin Rue Flandres-Dunkerque-40
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création Rue Colomb
Rue Falconet
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Montaudouine
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Rue Montaudouine
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Montaudouine

La rue Montaudouine est une voie de Nantes (Loire-Atlantique), en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le centre-ville de Nantes, la rue Montaudouine relie le quai de la Fosse à la rue Flandres-Dunkerque-40. Elle se présente sous la forme de deux sections bitumées et ouverte à la circulation automobile, dont l'extrémité ouest s'ouvre par un porche. À la jonction de ses deux segments, elle communique à la rue de l'Héronnière par un cheminement piétonnier. Elle communique avec la rue des Vignes.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom actuel de la rue fait référence aux Montaudouin, famille d'armateurs et de négociants, dont l'un des membres était propriétaire d'un immeuble sur cette artère[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Jean Gabriel Montaudouin, un membre de la cinquième génération de cette riche famille apparue à Nantes au XVIIe siècle, est né en 1722. Au milieu du XVIIIe siècle, cet armateur s'installe dans un hôtel particulier de la rue. Lorsqu'il meurt, en 1786, le nom de la voie est changé pour rappeler sa mémoire. L'immeuble conserve, au-dessus de sa porte, un cartouche d'origine, mais les lettres de la famille ont été remplacées par les initiales LF, de la compagnie Loire Fluviale, qui a occupé ultérieurement le bâtiment[2].

En 1819, un propriétaire demande l'installation de bornes afin de protéger sa maison contre les roues de voitures. En effet, la voie n'avait à cette époque que 3,25 mètres de large[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Voies perpendiculaires secondaires[modifier | modifier le code]

Rue des Vignes[modifier | modifier le code]

Cette petite artère, qui a porté le nom de « rue du Mauvais-Détour »[3], permet, depuis la rue Montaudouine de rejoindre la rue Maurice-Sibille après avoir gravi un escalier. Son nom rappelle l'existence jadis de vignes sur le coteau qui bordait la Loire.

Localisation : 47° 12′ 37″ N, 1° 33′ 54″ O

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pied 1906, p. 207.
  2. Olart 2009, p. 74.
  3. Pied 1906, p. 22.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 50.
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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